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LE NOM RÉVÉLÉ DE DIEU 

"À coup sûr, je me grandirai et je me sanctifierai et je me ferai connaître sous les yeux de nations nombreuses ; et il faudra qu’elles sachent que je suis Jéhovah"

(Ézéchiel 38 :23)

Il s'agit, de droite à gauche, des quatre lettres en hébreu du Nom, le tétragramme: YHWH, prononcé en français Jéhovah (Iouah ou Ieouah)

Il s'agit, de droite à gauche, des quatre lettres en hébreu du Nom, le tétragramme: YHWH, prononcé en français Jéhovah (Iouah ou Ieouah)

D’après ce texte il est évident que Dieu désire que son Nom, Jéhovah (YHWH) soit connu et révélé. Jésus-Christ, le fils de Jéhovah Dieu, a fait en sorte de faire connaître le Nom et le Renom de son Père : "Père, glorifie ton nom. ” Une voix vint donc du ciel : “ Et je l’ai glorifié, et je [le] glorifierai de nouveau" (Jean 12:28). "Et je leur ai fait connaître ton nom et je le ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux et moi en union avec eux" (Jean 17:26). Dans la prière du Notre Père, que beaucoup connaissent, la toute première requête faite à Dieu, est la suivante : "Vous devez donc prier ainsi : “‘Notre Père dans les cieux, que ton nom soit sanctifié"" (Matthieu 6:9). Lorsqu’on examine attentivement cette prière qui est un modèle, nous constatons que le Christ décline les requêtes faites à Dieu, par ordre d’importance. Par conséquent, comme Jésus-Christ, nous devons considérer le Nom Divin, Jéhovah, comme sacré et l’intégrer dans notre relation personnelle avec Dieu,  mais aussi dans le ministère de la Parole, la prédication de la Bonne Nouvelle, et l’enseignement biblique dans le but de le faire connaître (Matthieu 24:14 ; 28:19,20).

Certains diront que Jésus-Christ n’a pas utilisé le Nom de Jéhovah dans le cadre de son enseignement, ni même dans ses prières, dans les quatre évangiles. Cela ne veut pas dire qu’il ne prononçait pas le Nom Divin. Par exemple, lorsqu’il est allé dans la synagogue de Nazareth pour annoncer qu’il avait été oint par son Père pour effectuer son ministère terrestre, il est écrit : "Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit :  “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, pour prêcher l’année que Jéhovah agrée. ” Puis il roula le rouleau, le rendit au serviteur et s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : “ Aujourd’hui, cette [parole de l’]Écriture que vous venez d’entendre est accomplie” (Luc 4:16-21). Ce texte biblique que Jésus-Christ a lu, d’Isaïe 61:1, contient le Nom Divin, Jéhovah. Ce qui veut dire qu'il n’hésitait pas à utiliser le Nom divin, Jéhovah, dans le cadre d’une lecture biblique publique. 

 Il se prononce comme il s'écrit

Y=i H= (h silencieux expiré (e)) W=ou H(final)=A 

YHW = IOUA matres lectionis hébreu (lettres voyelles/consonnes)

YHWH=IEOUA (Jéhovah en Français)

Certains pensent que la prononciation du Nom Divin s’est perdue et que nous ne sommes plus en mesure de pouvoir l’utiliser avec une vocalisation exacte. Il est intéressant de noter que dans la prophétie d’Ézéchiel 38:23, Jéhovah annonce que son Nom sera connu par toute la terre, particulièrement, au moment de la grande tribulation. Par conséquent, il est évident que Dieu a veillé à son Nom, comme à sa Parole, la Bible, pour que nous puissions le connaître actuellement. Certaines informations historiques, et techniques relatives au Nom Divin, sont basées sur un ouvrage intitulé, "Un Historique du Nom Divin" – (L'Harmattan (édition française)), écrit par Monsieur Gérard Gertoux, un hébraïsant. Ces informations concernant le Nom Divin, sont appuyées par plusieurs centaines de références comme sources historiques. L'introduction de ce livre, aux pages 9 et 10 résume très bien l’ensemble de ce travail de recherche historique concernant le Nom Divin. On pourrait l’intituler : Il n’y a pas de mystère. Voici ce qui est écrit :

"Tout d’abord, l’écriture du nom de Dieu ne pose aucun problème : il s’agit du nom de quatre lettres YHWH appelé le Tétragramme. Comment prononcer un tel nom ? Les dictionnaires ou les encyclopédies indiquent que Yahvé (ou Yahweh) est une vocalisation incertaine, et que Jéhovah est un barbarisme provenant d’une mauvaise lecture. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette dernière affirmation est délibérément fausse. Cette grossière erreur fut pourtant dénoncée par des hébraïsants de toutes confessions, y compris avec l’appui du Vatican (Congrégation de la propagande), mais sans résultat.

"Ce nom YHWH se lit sans difficulté puisqu’il se prononce comme il s’écrit, ou selon ses lettres pour reprendre l’expression du Talmud. En effet, jusqu’en 70 de notre ère, les grands prêtres lisaient le jour du Yom Kippour la bénédiction de Nombres 6:24-27 en prononçant YHWH selon ses lettres, c’est-à-dire comme il s’écrit. En fait, ce nom est même le plus facile à lire de toute la Bible puisqu’il est constitué de quatre voyelles comme le rappelle Flavius Josèphe. La question de savoir quelles étaient les voyelles accompagnant  les lettres YHWH est absurde, car les voyelles massorétiques ne sont apparues au plus tôt qu’au sixième siècle de notre ère. Avant cela, les noms hébreux étaient vocalisés grâce aux trois lettres Y, W, H, comme les écrits de Qumrân (Manuscrits de la mer Morte) l’ont largement confirmé. La lettre Y était lue I (ou Ê), lettre W : Û (ou O) et la lettre H : A à la fin des mots. Par exemple, YH se lit IA. YHWDH se lit littéralement IHÛDA (Juda). Si le nom ne comportait pas de lettres voyelles, on insérait alors la voyelle a ; ainsi YSHQ est lu : ISaHaQ (Isaac), YRWSLYM : IRÛSaLIM (Jérusalem) ; etc. Le nom YHWH se lisait donc IHÛA (Ioua). Pour mieux entendre la lettre H (quasi inaudible) on pouvait lui adjoindre un "e" muet, ainsi le nom YHWDH lu littéralement I-H-Û-D-A devient alors I-eH-Û-D-A, soit l’équivalent exact du nom hébreu Yehoudah. Cette légère amélioration donne pour le nom YHWH la prononciation I-Eh-Û-A (Ieoua), l’équivalent de la ponctuation massorétique YeHoWaH. Cette coïncidence est remarquable ; providentielle si l’on croit que Dieu a veillé sur son Nom (Visiblement à l’insu des copistes)" ("Un historique du Nom Divin" page 9 et 10). Nous aurons l’occasion de revenir sur d’autres informations convergentes sur la vocalisation du Nom Divin, Jéhovah, par un l’examen des noms bibliques "théophores" hébreux et araméens (contenant le tétragramme, partiellement ou dans son entier).

"Je serai ce que je serai"

(Exode 3:14)

La réponse souvent donne le sens de la question ou ce qu’elle laisse entendre implicitement. Concernant l’identité de Jéhovah, Moïse demande ce qu’il doit dire à ses frères Israélites :

"Mais Moïse dit au vrai Dieu : “Supposons que je sois venu maintenant vers les fils d’Israël et que je leur aie dit : ‘ Le Dieu de vos ancêtres m’a envoyé vers vous ’, et qu’ils disent vraiment : ‘ Quel est son nom ? ’ Que leur dirai-je ?” (Exode 3:13).

La question semble étrange parce qu’elle laisserait entendre que les Israélites auraient oublié le Nom propre du Dieu de leurs ancêtres (Abraham, Isaac et Jacob), après 215 ans passés en Egypte. Or d’après le contexte, du livre de l’Exode, les Israélites craignaient et connaissaient le Nom de Jéhovah. Par exemple, plus de quatre vingt ans plus tôt, concernant les accoucheuses hébreux qui ont refusé de faire mourir les nouveaux nés mâles sur ordre de pharaon, le récit ajoute qu’elles craignaient Jéhovah (Exode 4:17). Moïse lui-même connaissait Jéhovah, le Dieu de ses ancêtres (Hébreux 11:23-28). Par conséquent sa vocalisation exacte ne posait aucun problème.

Pour bien comprendre, implicitement, le sens des deux questions de Moïse, il convient d’examiner la définition du mot hébreu "shêm", traduit par "nom" : "une appellation, en tant que marque ou mémorial d'individualité; implicitement honneur, autorité, caractère (ou personnage)" (Strong’s Corcondance (H8034)). Compte tenu de la réponse de Jéhovah (du contexte biblique), et de la définition de "shêm" (nom), nous comprenons qu’il s’agit du nom avec son mémorial d’actions passées qui devait constituer sa réputation :

"Alors Dieu dit à Moïse : “JE SERAI CE QUE JE SERAI. ” Et il ajouta : “ Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : ‘ JE SERAI m’a envoyé vers vous. ’ ”Puis Dieu dit encore à Moïse : “Voici ce que tu diras aux fils d’Israël : ‘ Jéhovah le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. ’ C’est là mon nom pour des temps indéfinis et c’est là mon mémorial de génération en génération" (Exode 3:14,15).

La dernière partie de la réponse de Jéhovah, permet de comprendre le sous-entendu de la question de Moïse : "c’est là mon mémorial de génération en génération". La question "quelle est ton nom ?", doit se comprendre de la manière suivante, "Quel est ton "renom", le "mémorial" d’actions (passées) attaché à ton nom". Et sa réponse "Je serai ce que je serai" est à mettre en perspective par rapport à l’idée que se faisaient les Israélites et probablement Moïse (élevé à la cour de Pharaon): A chaque dieu son nom et son pouvoir ou sa puissance. Le “JE SERAI CE QUE JE SERAI", laisse entendre aussi, que Moïse voulait savoir quoi répondre quant au pouvoir attaché au Nom de Jéhovah.

Ainsi, lorsque Jéhovah Dieu parle de son Nom comme étant un "Mémorial", cela veut dire que la question de Moïse concernant le Nom, était la suivante: Que devrai-je dire aux Israélites concernant le pouvoir de ton Nom et des actions extraordinaires attachées à ce Nom (Mémorial) ? La question de Moïse, concernant le Nom Divin s’inscrit sur la capacité d’action du Vrai Dieu, qui réside dans le pouvoir de son Nom. Néanmoins, la réponse de Jéhovah est très fine : en Égypte, chaque dieu avait un nom attaché à un pouvoir d’action très précis. Ainsi, dans sa réponse "Je serai ce que je serai", Jéhovah ne veut pas que l’intelligence humaine cloisonne son Nom dans une seule capacité extraordinaire de faire des miracles. Dans le récit d’Exode 4:1-9, il est écrit que Jéhovah fit quatre miracles, montrant sa capacité de création en transformant le bâton de Moïse en serpent, et en le refaisant devenir un bâton. Ou encore en faisant que la main de Moïse ait la lèpre (destruction) et en la guérissant (recréation). Par ces deux séries de deux miracles, Jéhovah Dieu illustrait sa Toute Puissance, et par conséquent, seulement ses actions extraordinaires révèleraient le mémorial de son Nom.  “JE SERAI CE QUE JE SERAI", c’est l’action entreprise par Dieu qui donnerait le sens spirituel à son Nom, de qui "Il est".

De l’étymologie scientifique d’un nom, à son message spirituel 

Dans la Bible, un nom hébreu ou araméen, a intrinsèquement un sens étymologique que toute personne comprenant ces langues peut comprendre. Cependant, à cette étymologie scientifique, s’ajoute une signification spirituelle biblique (ou message) qui explique le sens de ce nom, son autorité, sa mission. Prenons plusieurs exemples connus :

- Jésus : Étymologie scientifique : Yéshouaʽ ou Yehôshouaʽ en hébreu, signifie "Jéhovah est salut". Le message ou le sens spirituel de son nom : "il sauvera son peuple de ses péchés" (Matthieu 1:21).

- Noé : Étymologie scientifique : Repos. Le sens spirituel de son nom : consolation : "Celui-ci nous apportera une consolation dans notre travail et dans la douleur de nos mains provenant du sol que Jéhovah a maudit" (Genèse 5:29).

- Israël : Étymologie scientifique : Lutter avec Dieu. Le sens spirituel de son nom : Lutter et persévérer avec Dieu et avec les hommes : "Tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, si bien qu’à la fin tu l’as emporté" (Genèse 32:28).

- Barnabas (nom d’origine araméenne) : Étymologie scientifique : Fils de prophétie. Le sens spirituel de son nom : Fils de consolation : "Ainsi Joseph, qui était surnommé par les apôtres Barnabas — ce qui, traduit, signifie Fils de consolation" (Actes 4:36).

Voici l’explication que l’on trouve dans "Un Historique du Nom Divin" (page 41), concernant ces écarts entre l’étymologie scientifique d’un nom et son sens spirituel ou message biblique :

"On peut noter le "gouffre" qui sépare ces deux sortes d’étymologies. Plutôt que de chercher à les faire coïncider, il faut se rappeler que l’explication de ces écarts est toujours la même : le but des définitions bibliques est de donner avant tout un message religieux. Du reste, quel serait l’intérêt d’expliquer à un hébreu le sens d’un nom hébreu ? Ainsi, il est évident pour un Hébreu que le nom Noé signifie scientifiquement "repos" ; cependant le verset de Genèse 5:29 nous précise que ce "repos" signifiera bibliquement "il consolera", car Noé allait jouer un rôle prophétique consolant".

Certains pensent que la déclaration de Jéhovah, concernant son Nom, "Je serai ce que je serai", est à considérer comme une étymologie scientifique du Nom, permettant du même coup, une vocalisation plus exacte du Nom (Exode 3:14). Cette interprétation à deux obstacles majeurs :

1 - Le Nom lui-même, Jéhovah (YHWH), n’a aucune étymologie scientifique hébraïque avérée. Ce qui semble logique : Dire que le Nom propre Jéhovah, aurait une étymologie scientifique serait un anachronisme qui consisterait à laisser entendre que la langue hébraïque aurait précédé l’existence du Nom Divin. Or ce Nom est étroitement associé à un Dieu éternel qui n’a pas eu de commencement (Genèse1:1)…  De plus, selon les déclarations inspirées de l’apôtre Paul, il ne semble pas que dans les cieux on parle l’hébreu (1 Corinthiens 13:1 "la langue des anges"). Il est plus logique de penser que la langue hébraïque serait construite autour du Nom, en permettant même aux enfants de le vocaliser en toute simplicité (Il se prononce selon ses lettres pour reprendre l’expression du Talmud, étant constitué des trois consonnes/voyelles de base permettant sa lecture (YHW) (Matres Lectionis)): "”Jésus leur dit : “ Oui. N’avez-vous jamais lu ceci : ‘ De la bouche des tout-petits et des nourrissons tu as produit une louange ’ ?" (Matthieu 21 :16 comparer avec 11:25).

2 – Le contexte du livre de l’Exode démontre que les Israélites connaissaient le Nom du Dieu de leurs ancêtres (Abraham, Isaac et Jacob), et par conséquent, sa vocalisation ne posait aucun problème. La réponse de Dieu "Je serai ce que je serai", n’est pas une étymologie scientifique de son Nom (qui aurait aidé Moïse à mieux vocaliser le Nom), mais plutôt un message spirituel concernant le "mémorial" de son Nom (Exode 3:15).

Quatre méthodes principales qui permettent de retrouver

la vocalisation du Nom

1 – La méthode de l’étymologie : le nom s’identifie à son étymologie (quand celle-ci existe). C’est la plus incertaine parce qu’elle considère que l’étymologie est systématiquement scientifique et qu'elle est équivalente à l’étymologie ou message spirituel (ce qui n’est pas toujours le cas (voir les explications ci-dessus)).

2 – La méthode de lecture des lettres qui démontre que le Nom (YHWH) se lit par lui-même. Il est constitué des trois lettres de base (consonnes/voyelles (Y H W)), permettant sa lecture (Matres Lectionis (La lettre Y était lue I (ou Ê), lettre W : Û (ou O) et la lettre H : A à la fin des mots)) (Voir les explications ci-dessus).

3 – La méthode des témoins : Elle consiste à examiner les voyelles utilisées pour les noms hébreux traduits en en grec, dans le texte de la Septante (La Bible traduite de l’hébreu au grec (II e siècle av. J.-C. )). Par exemple : Abraham est écrit dans la Septante, Abraam. Jésus : Ièsous. Noé : Noé. Israël : Israèl. Juda : Iouda. Moïse : Môusès. Jérusalem : Iérousalèm.

4 – La méthode de l’onomastique est l’étude des noms hébreux qui contiennent entièrement le Tétragramme (YHWH), ou partiellement (YH). Les noms avec le Tétragramme (entièrement ou partiellement), sont des noms "théophores". C’est la méthode la plus fiable : "Cette dernière méthode est la plus fiable, car les noms sont très stables dans le temps, souvent beaucoup plus que les mots de la langue eux-mêmes. Les noms propres sont en quelque sorte une mémoire des sons du passé ou des "phonogrammes". De plus, la langue hébraïque fut, malgré quelques variations, très stable sur une grande période de temps. Par exemple, l’hébreu des lettres d’El Amarna datant du 14e siècle avant notre ère peut encore être compris par un Israélien moderne. Ainsi, on peut reconstituer un nom avec un taux de confiance très élevé si le nom à retrouver est préservé dans plusieurs autres noms. Or, sous cet aspect, le nom divin est extrêmement favorisé, puisqu’il fut intégré dans des centaines de noms propres. La seule difficulté est d’éviter de confondre le grand nom YHWH (Jérémie 44:26), avec le petit YH (Psaumes 68:4)" (Un historique du Nom page 45) (YHWH: Jéhovah; YH: Jah (diminutif du Nom)). 

Conclusion sur la prononciation du Nom

"On a pu constater, en dehors de la vocalisation massorétique, il existe plusieurs méthodes pour retrouver la prononciation d’un nom au premier siècle de notre ère. Cependant, l’étymologie biblique (qui est en fait un enseignement religieux), par essence scientifique, ne peut être utilisée dans ce but. Les trois autres méthodes donnent par contre des résultats concordants. Dans le cas du Tétragramme, ces trois méthodes donnent successivement les trois prononciations, Iaô (Méthode des témoins : comparaison avec les noms de la Septante) Yehowah (méthode onomastique : comparaison avec les noms théophores), Ihûa (méthode de lecture des lettres), L’examen du contexte historique a permis d’expliquer la discordance en Iaô. En effet, à cette époque le substitut hébraïque YHW, ou son homologue araméen YW, était encore largement utilisé parmi les Juifs. (…) Ainsi, on constate un bon accord entre les deux prononciations Yehowah et Ihûa, aussi satisfaisant que *Yehûdah et Ihuda (Juda), *Yésûa’ et Isûa’ (Jésus), etc. Eu égard à cette concordance, **l’unanimité sur la vocalisation aurait dû être facile à obtenir !" (Un historique du Nom page 54).

*La particularité de ces deux noms théophores est qu’ils contiennent le tétragramme dans son intégralité (YHWH). C’est pour cela qu’ils sont pris comme des exemples de vocalisations avérées. Par conséquent, leur vocalisation respective, permet de savoir automatiquement comment se vocalisait le Nom : Yehûdah et Ihuda (Juda), Yésûa’ et Isûa’ (Jésus) : YHWH = Iouah ou Ieouah.

** La conclusion de cet ouvrage "Un HISTORIQUE DU NOM DIVIN", confirme une vocalisation du Nom (Ioua), découverte il y a des centaines d’années auparavant par le moine espagnol Raymond Martin dans son ouvrage (Pujio fidei (Poignard de la foi (1278))). Lui-même avait puisé ses sources sur les écrits de R. Moseh Ben Maymon (Maimonide), dans "le guide des égarés" chapitres 60-64, partie 1, relative au Nom. Un autre érudit du nom de Porchetus de Salvaticis (1303), utilisa comme Raymond Martin, la même vocalisation du Nom.

"Oui, il arrivera que tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah s’en tirera sain et sauf"

(Joël 2 :32)

"À cette époque-là ceux qui craignent Jéhovah parlèrent l’un avec l’autre, chacun avec son compagnon, et Jéhovah faisait attention et écoutait. Et un livre de souvenir commença à être écrit devant lui pour ceux qui craignent Jéhovah et pour ceux qui pensent à son nom" (Malachie 3:16).


Notre relation avec Jéhovah est spirituelle (et non magique) : "Cependant, une différence de taille sépare les Hébreux des autres peuples concernant la conception du nom de la divinité : Dans les peuples de l’Antiquité, le fait d’invoquer le nom du dieu contraint celui-ci à agir, c’est une conception magique du nom ; alors que chez les Hébreux le fait d’invoquer le nom de Dieu est seulement une supplication et non une incantation (1 Rois 8:33,34). Cette nuance est capitale. Par exemple, dans son dialogue avec Jésus, Satan cita Psaume 91:11,12 dans le sens d’une obligation pour Dieu ; c’est la conception magique de la prière (analogue à la lampe d’Aladin). Jésus rectifia cette conception erronée (Matthieu 4:6,7)" ("Un Historique du Nom Divin" (page 57)).

La Bible montre qu’une conception magique du Nom est spirituellement dangereuse. Peu avant son ascension au ciel, Jésus-Christ avait dit que son Père lui avait transféré toute l’autorité liée à son Nom : "Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre" (Matthieu 28:18). Par conséquent, tous les chrétiens qui sollicitaient (et même actuellement) l’aide de Dieu, devaient le faire au nom du Christ. Cependant, ce qui est applicable au Nom Divin, Jéhovah, s’applique aussi au Nom du Christ, Jésus (Yehoshouah) : ne pas l’utiliser de manière magique, en voulant contraindre Dieu à agir (en vocalisant son Nom de manière magique). Voici ce qui s’est passé à une certaine occasion, écrit dans le livre des Actes (Bible):

"Mais quelques-uns parmi les Juifs itinérants, qui faisaient métier de chasser les démons, entreprirent de nommer, eux aussi, le nom du Seigneur Jésus sur ceux qui avaient des esprits méchants, en disant : “ Je vous ordonne solennellement par Jésus que Paul prêche. ” Or il y avait sept fils d’un certain Scéva, un prêtre en chef juif, qui faisaient cela. Mais en réponse l’esprit méchant leur dit : “ Je connais Jésus et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes-vous ? ” Là-dessus, l’homme en qui était l’esprit méchant sauta sur eux, les maîtrisa l’un après l’autre, et fut plus fort qu’eux, si bien qu’ils s’enfuirent de cette maison, nus et blessés. Cela fut connu de tous, tant des Juifs que des Grecs qui habitaient à Éphèse ; une crainte tomba sur eux tous, et le nom du Seigneur Jésus continua d’être magnifié." (Actes 19:13-17). Il est évident que ces juifs, qui faisaient métier de chasser les démons, en utilisant le nom de Jésus de manière magique, sans avoir foi en lui, ont été sanctionnés.

Invoquer le Nom de Jéhovah veut dire que nous devons l’aimer (Matthieu 22:37-40). Avoir foi en Lui, et avoir foi en son Fils Jésus-Christ (Jean 3:16,36 ; 17:3 ; Hébreux 11:6). En invoquer le Nom de Jéhovah, par l’intermédiaire de son Fils Jésus-Christ nous permettra de survivre à la grande tribulation et d’obtenir la vie éternelle : "Ceci signifie la vie éternelle : qu’ils apprennent à te connaître, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ" (Jean 17:3 ; Révélation 7:9-17).

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