SCRIPTURAE PRIMUM ET SOLUM
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BABYLONE LA VILLE QUI DÉFIA
LA SOUVERAINETÉ DE DIEU SUR TERRE
INTRODUCTION
La ville de Babylone était dans l’actuel Irak, non loin de Bagdad, au sud, au bord du fleuve Euphrate. Pour bien comprendre ce que cette ville représentait spirituellement, il est nécessaire de comprendre pourquoi elle a été construite à l’origine, pour défier l’autorité de Jéhovah Dieu sur Terre.
Lorsque Nimrod, fondateur de ce qui serait plus tard la ville et le royaume de Babylone, décida de faire une tour pour fédérer la population mondiale, autour de sa personne et de son royaume, il se révolta contre l’adoration exclusive due à Jéhovah et son droit légitime à la souveraineté ou la domination (Apocalypse 4:9-11) : "Et Koush devint père de Nimrod. Il fut le premier à devenir un homme puissant sur la terre. Il se montra un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah. C’est pourquoi il y a un dicton : “ Comme Nimrod, puissant chasseur en opposition avec Jéhovah. Et le commencement de son royaume fut Babel (Babylone)" (Genèse 10:8-10). "Puis ils dirent : “Allons ! Bâtissons-nous une ville et aussi une tour dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom célèbre, de peur que nous ne soyons dispersés sur toute la surface de la terre" (Genèse 11:4). L’expression "une tour dont le sommet soit dans les cieux", était un symbole qui défiait l’autorité de Jéhovah Dieu, étant Lui-même le Dieu des Cieux. L’expression Babylone "la grande" de l’Apocalypse (Révélation), fait allusion à ce projet d’autonomie gouvernementale terrestre, qui défiait la légitimité de l’autorité de Dieu sur la Terre, et dont la tour devait être tellement grande, qu’elle aurait dû atteindre les Cieux. Peut-être s’agit-il d’une expression sarcastique qui annoncerait sa chute spectaculaire…
D’après le contexte biblique, le symbolisme en relation avec Babylone, ne peut pas être uniquement "religieux" (lié à l’adoration), étant séparé en même temps, d’un concept politique (lié à l’administration de la cité par une autorité temporelle), parce qu’ils sont tout simplement imbriqués et indissociables. Ces concepts (séparés) de "religion" et de "politique", ne sont pas bibliques (Quand bien même 2 Rois 17:26-33,44, le mot d’origine latine "religion" apparait dans la TMN (Traduction du Monde Nouveau) il n’est de fait, pas biblique, car il traduit le mot hébreu מִשְׁפָּט (mishpat) (Strong’s Concordance (H4941). Il a plutôt le sens général de jugement, manière, droit, cause, ordonnance, licite, ordre, digne, mode, coutume, pouvoir discrétionnaire, loi, mesure, peine. Le mot "religion" que l’on trouve la TMN (2 Rois 17:26-33,44) est plutôt traduit par "manière de servir leur dieu" "coutume" (Louis Segond, Martin Bible, Darby)). Le concept philosophique de séparer la "religion" (qui est intemporel) de la "politique" (temporel), est plutôt gréco-romaine. Ce qui semblerait correspondre sur le plan biblique à ces deux concepts séparés, ce sont l’adoration administrée par la prêtrise et la monarchie administrée par le roi. Néanmoins, ces deux formes d’administration de l’autorité, impliquent dans les deux cas (la prêtrise et la royauté), une part "politique" et "religieuse".
Dans le récit historique de la Bible, ces concepts de souveraineté (administration de l’autorité) "politique" et souveraineté "sacerdotale" étaient complètement imbriqués et inséparables. Non seulement en Israël, mais dans les nations voisines comme l'Égypte, la Syrie, Babylone, les gouvernements étaient à la fois, théocratiques et monarchiques, le roi étant souvent, soit le représentant de la souveraineté d’un dieu sur terre, ou l’incarnation même de ce dieu. Tout comme la chute politique et militaire de l’ancienne puissance mondiale de Babylone, représentait la destruction de cette rivalité terrestre contre la souveraineté de Dieu, il est en de même, de nos jours, pour ce qui est du symbolisme de la chute et la destruction de Babylone la Grande (Apocalypse 14:8). Depuis le début de l’humanité, l’enjeu est l’adoration par la reconnaissance de la souveraineté de Dieu, sur terre (Genèse 3). Dans la prière modèle, Jésus-Christ met ces deux enjeux au début de la prière : "Notre Père qui est aux cieux, que ton Nom soit sanctifié (adoration), que ton Royaume vienne (souveraineté)" (Matthieu 6:9,10).
L’étude qui va suivre, sera basée sur Apocalypse 17: "Et il me dit : “Les eaux que tu as vues, là où est assise la prostituée, représentent des peuples, et des foules, et des nations, et des langues. Et les dix cornes que tu as vues, et la bête sauvage, celles-ci haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs et la brûleront complètement par le feu. Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter sa pensée, oui d’exécuter leur seule pensée en donnant leur royaume à la bête sauvage, jusqu’à ce que les paroles de Dieu se soient accomplies. Et la femme que tu as vue représente la grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre”" (Apocalypse 17:15-18).
Un grand nombre d’étudiants de la Bible interprètent ce passage de la manière suivante: Babylone la Grande représenterait l’empire mondiale de la "fausse" religion, tandis que la bête sauvage qui l’a détruit serait l’empire mondial de la politique, représenté par l’ONU. L’objectif de l’étude n’est pas de démonter cette interprétation, mais plutôt d’en faire table rase (bien entendu, si certaines anciennes interprétations semblent cohérentes, elles seront retenues (par exemple l’identité de la bête)). L’analyse sera sur les différents symboles, en tenant compte à la fois du contexte immédiat du livre Apocalypse, mais aussi sur ce qu’a enseigné Jésus-Christ sur la prophétie de Daniel, en lien avec les visions des bêtes (1 Corinthiens 2:16). Il y aura une redéfinition de ce que pourrait être Babylone la Grande et une étude générale simplifiée des bêtes de l’Apocalypse. Ensuite, tenter de comprendre à quoi peut correspondre la chute et la destruction de Babylone la Grande. Cette étude présentera des solutions interprétatives en tenant compte à la fois du contexte biblique, mais aussi historique actuel. Bien évidemment, cette étude est une réflexion qui peut à n’importe quel moment, être complétée, améliorée. Certaines phrases seront au conditionnel afin de présenter l’idée comme une possibilité ou une probabilité. Ensuite, il suffira d’observer les évènements mondiaux afin de voir si les conclusions étaient justes.
"Et la femme était revêtue de pourpre et d’écarlate, et elle était parée d’or et de pierres précieuses et de perles, et elle avait dans sa main une coupe d’or qui était pleine de choses immondes et des impuretés de sa fornication. Et sur son front était écrit un nom, un mystère: “Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses immondes de la terre.” Et j’ai vu que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus" (Apocalypse 17:4-6).
Babylone la Grande représente la dimension sacerdotale de la souveraineté du diable sur terre: la spiritualité patriotique (ou mondialiste) et religieuse qui accompagne la souveraineté humaine terrestre, dirigée par Satan, permettant une relative cohésion d’empires et d’états (2 Corinthiens 4:4). Pour mieux comprendre, on peut lire le récit de la dernière des tentations du diable: "Le Diable l’emmena encore sur une montagne extraordinairement haute et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et il lui dit : “ Toutes ces choses, je te les donnerai si tu tombes et fais un acte d’adoration pour moi"" (Matthieu 4:8,9). Dans ce cas, le diable demandait un acte d’adoration et d’allégeance qui représentait la dimension spirituelle de la reconnaissance de sa souveraineté sur terre (temporaire), en échange d’un partage de cette souveraineté. Jésus-Christ a rejeté très fermement son offre, en lui disant que l’adoration exclusive appartient à Jéhovah : "Alors Jésus lui dit : “ Va-t’en, Satan, car il est écrit : ‘ C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré’ ”" (Matthieu 4:10). Dans sa réponse le Christ s’oppose à l’offre du diable, le fait que chaque humain doit offrir un service sacré (en acte d’adoration) à Dieu. Où offre-t-on le service sacré ? Dans un temple, qui est actuellement spirituel. Ce qui démontre que l’adoration (politique ou religieuse) est étroitement liée à la reconnaissance de la souveraineté de celui que l’on est sensé adorer, soit Dieu ou soit le diable.
Les chrétiens de l’église primitive et ceux qui ont vécu au XXème siècle (mais aussi actuellement), ont été confrontés à cette même épreuve: leur adoration exclusive à Dieu (par un service sacré) et l’obéissance à son Fils Jésus-Christ, a été mise à l’épreuve, face à une autre forme d’adoration politico-religieuse, exigée sous peine d’emprisonnement et parfois de mort. Les saints ont souvent payé de leur liberté et de leur vie, leur attachement à Dieu et à son Fils Jésus-Christ, dans les fausses aux lions, les camps de concentration, les goulags, les emprisonnements (Voir Hébreux 11:32-38). C’est pour cela que la Révélation décrit Babylone la Grande, capitale de la souveraineté de Satan sur terre, comme une sanguinaire: "Et j’ai vu que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus" (Révélation 17:6).
En Jean 4:23, Jésus-Christ a mentionné les "vrais adorateurs", par conséquent Babylone la Grande ne peut que représenter la capitale symbolique des "faux adorateurs". Elle représente la souveraineté terrestre de Satan, par l’intermédiaire des humains qui la vénère par divers objets cultuels, comme des statues ou des drapeaux et des rites politico-religieux, tels que des prières et des hymnes non adressés à Dieu, mais à d’autres dieux ou saints, ou tout simplement à la patrie, à des dictateurs et des entités mondialistes… L’ancienne ville de Babylone fait référence à la première tentative d’organiser un royaume autour de l’adoration mondiale de Satan le diable, dont Nemrod voulait être le premier fondateur et autocrate ou dictateur terrestre (ayant une vision mondialiste de la souveraineté). L’ancienne ville de Babylone devait être la capitale qui se voulait mondiale, d’une souveraineté rivale à celle qui appartient de droit à Jéhovah Dieu (Genèse 10:8,9 ; 11:4 "Nemrod un puissant chasseur en opposition avec Jéhovah"). Babylone était l’antithèse de la ville de Jérusalem qui est la capitale spirituelle des "vrais adorateurs" de Jéhovah (Jean 4:23).
Dans le livre de la Révélation, la Nouvelle Jérusalem représente la future épouse céleste du Roi Jésus-Christ (Révélation 21 :2). Il est écrit que la future gouvernance terrestre de la Nouvelle Jérusalem sera à la fois royale et sacerdotale. Elle représente un royaume (Révélation 5 :10). De même, Babylone la Grande est une ville décrite comme "royaume sur des rois" (Révélation 17 :18). Ce royaume sur les rois est l’exercice d’une souveraineté sacerdotale autour d’une adoration qu’elle soit dans le cadre d’un temple (religieuse) ou d’une cérémonie patriotique ou mondialiste (politique).
Babylone la grande est décrite comme une prostituée, qui commet la fornication avec les rois de la terre (Révélation 18 :3). En cela elle ressemble à Jézabel, mentionnée dans le livre de la révélation : "Toutefois, j’ai ceci contre toi : c’est que tu tolères la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, et elle enseigne et égare mes esclaves, les amenant à commettre la fornication et à manger des choses sacrifiées aux idoles" (Révélation 2:20). On peut considérer que ce passage est une définition simple de Babylone la Grande: une prophétesse qui organise l’adoration de Satan sur terre. Dans la Bible elle est décrite comme celle qui a encouragé le culte de Baal, une adoration rivale à la vraie adoration de Jéhovah (1 Rois 17 :31 ; 18:19). Dans le récit biblique c’était elle qui manipulait son mari, le roi Achab, même jusqu’à organiser des meurtres (1 Rois 21 l’assassinat de Naboth). Par conséquent, Babylone la Grande est l’allusion à la première ville organisée comme adoration rivale à celle de Jéhovah, comparée à la sanguinaire Jézabel la prophétesse de Baal (contemporaine du prophète Elie).
Dans la Bible, il y a le concept de la souveraineté de Dieu par la royauté, et la souveraineté de Dieu par l’adoration (ou le service sacré) qui lui est due, par la prêtrise.
Ces deux concepts, d’administration de la cité par un roi ou des princes (politique) et d’administration de la prêtrise, quoique différents sont indissociables. Par exemple dans la Bible, les 144000 ont la fonction de représentation de la souveraineté de Dieu, par la fonction royale (administration de la cité) et la souveraineté sacerdotale (administration du temple spirituel) (Révélation 5:10). Il est intéressant de noter que l’autel de cuivre, dans la cour du temple sanctuaire avait quatre cornes aux quatre angles (Exode 29:12). Que symbolisaient ces cornes ? Elles symbolisaient tout simplement la souveraineté de Dieu: "Quant à Jéhovah, ceux qui combattent contre lui seront terrifiés ; contre eux il tonnera dans les cieux. Jéhovah lui-même jugera les extrémités de la terre, afin de donner de la vigueur à son roi, afin d’élever la corne de son oint" (1 Samuel 2 :10). Dans ce texte, le symbole de la corne était associé à l’exercice de la royauté comme expression de la souveraineté de Jéhovah. Tandis que dans le temple, les quatre cornes étaient associées à l’exercice de la souveraineté de Jéhovah par la prêtrise, dans le cadre de l’adoration exclusive (ou du service sacré).
Même dans le livre de la Révélation, il y a un passage qui montre que Babylone la Grande n’est pas le symbole opposé à ce qui représente la souveraineté des rois sur terre. En Révélation 18:9,10, il est écrit que les "rois de la terre pleureront Babylone la Grande". Cela démontre que si Babylone la Grande devait représenter seulement la fausse "religion", détruite par l’expression de la souveraineté politique humaine (représentée par les rois de la terre), ne semble pas conforme au contexte du livre de la Révélation. La fausse adoration dépasse largement le contexte seulement "religieux", l’adoration d’un faux dieu dans un temple, par exemple. La fausse adoration peut s’exercer aussi dans un contexte politique, ou dans le cadre d’une nation entière. Le culte d'État le mieux connu est le patriotisme, le chant de l’hymne national (ou adoration) à la patrie ou une entité mondialiste (faisant office de dieu impersonnel représentant abstrait de la nation et du peuple) et le salut au drapeau (adoration gestuelle au dieu impersonnel de la Patrie ou la Nation). Des régimes autocratiques ont souvent été organisés dans un culte de la personne d’un dictateur, salué dans un geste "religieux" d’allégeance, voire d’adoration, dans le but de créer une cohésion nationale, patriotique ou mondialiste.
Dans le livre de la Révélation chapitre 13, il est question d’une bête sauvage à deux cornes, qui organise une fausse adoration autour de l’image de la bête qui a le chiffre 666. Cette bête sauvage est décrite dans une action "religieuse" alors qu’elle est censée représenter une entité "politique". En quelque sorte cette bête sauvage créé une nouvelle "religion" mondialiste, dans un but "politique". Ce qui démontre que dans la Bible, ces deux concepts gréco-romains ne sont pas séparés, ils sont imbriqués. La fausse adoration s’exerce aussi dans un cadre "politique", elle est très liée à l’exercice de la souveraineté de l’homme.
Les bêtes sauvages de l’Apocalypse
En Révélation 17:18, il est écrit que Babylone la Grande est un royaume, ou l’expression d’une souveraineté. En Révélation 13, mais aussi 17, les bêtes sauvages sont des royaumes, dont les cornes représentent les rois humains dans leur rôle militaire pour défendre leur souveraineté par la force. Ces bêtes sauvages, comme dans la prophétie de Daniel, sont l’expression de la souveraineté humaine par le moyen des armées (Daniel 7 et 8). Jésus-Christ a aussi décrit les armées romaines sous les traits d’une chose immonde (un animal impur) qui cause la désolation : "Quand donc vous apercevrez la chose immonde qui cause la désolation, dont a parlé Daniel le prophète, se tenant dans un lieu saint" (Matthieu 24:15). La prophétie de Daniel fait allusion à un animal : "Et sur l’aile des choses immondes il y aura celui qui cause la désolation ; et jusqu’à une extermination, la chose décidée se déversera aussi sur celui qui est en désolation" (Daniel 9:27b). Ainsi, les bêtes sauvages des prophéties de Daniel, dont une mentionnée dans les prophéties de Jésus-Christ et de la Révélation, représentent une entité militaire qui détruit et qui défend la souveraineté humaine par la force et en ravageant tout sur son passage. Le fait même que ces bêtes soient "sauvages" est contraire la notion même de "politique" qui est l’administration de la cité. Une bête "sauvage" n’administre rien : elle tue, elle dévore, elle déchire, elle écrase, elle cause des ravages : "Et les dix cornes que tu as vues, et la bête sauvage, celles-ci haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs et la brûleront complètement par le feu" (Révélation 17:16).
En Révélation 13, il y a principalement trois bêtes sauvages : La première bête monte de la mer, et elle a sept têtes et dix cornes avec un diadème sur chacune d’elles (Révélation 13 :1,2). Le fait qu’elle monte de la mer veut dire qu’elle représente une domination qui vient de l’ensemble de l’humanité actuelle représentée, dans la Révélation, par de nombreuses eaux : "Les eaux que tu as vues, là où est assise la prostituée, représentent des peuples, et des foules, et des nations, et des langues" (Révélation 17:1,15). Les sept têtes représentent des royaumes humains qui sont des montagnes symboliques (Révélation 17 :9). Les dix cornes de la bête avec des diadèmes, représentent l’ensemble des rois dans l’exercice de leur propre pouvoir (Révélation 17:12). Les "noms blasphématoires" sont de toute évidence, les noms patriotiques des nations qui se substituent à la souveraineté de Dieu sur terre.
La deuxième bête sauvage monte de la terre, elle a deux cornes ayant l’aspect d’un agneau, mais elle parle comme un dragon. Le fait qu’elle ait deux cornes, dans ce cas, ne veut pas dire que cette puissance est dirigée par deux rois. Les deux cornes la font ressembler à un agneau inoffensif, mais en fait, elle parle et agit comme un dragon destructeur : "Et elle accomplit de grands signes, pour qu’elle fasse même descendre du feu du ciel sur la terre, sous les yeux des humains" (Révélation 13 :13). Cette bête exerce le pouvoir mondial de la première bête. Elle représente la puissance mondiale actuelle. Le fait qu’elle monte de la terre signifie que cette puissance mondiale militaire est le résultat d’éléments stables du système humains, d’une société organisée par un gouvernement, des institutions et des administrations (Révélation 21:1).
La troisième bête sauvage est le fruit de l’imagination de la deuxième bête sauvage à deux cornes, qui décide de faire une image ou une statue de la première bête (Révélation 13:14-18). Cette troisième bête est décrite en détail en Révélation 17, avec sept têtes et dix cornes, cette fois sans diadème, qui représente des rois qui n’ont pas de pouvoir concret. Dans ce même chapitre, cette image de la bête représente un huitième roi (verset 11). Cette bête n’est que le résultat d’un vague concept humain qui consiste à faire une représentation d’une souveraineté qui se veut mondiale : L’ONU. L’expression "qui était mais n’est pas", veut dire qu’elle n’est qu’une "image" ou une représentation de la souveraineté de l’ensemble des nations, qui est, mais n’est pas intrinsèquement l’exercice concret de cette souveraineté (les cornes n’ont pas de diadèmes). L’ONU est l’image ou la représentation de la souveraineté des nations, mais n’est pas concrètement cette souveraineté exercée, de fait, au niveau de chacun des états.
Le croisement entre Révélation 13 et 17, nous permet de mieux comprendre comment s’est réalisée la chute de Babylone la Grande qui mènera à terme à sa destruction définitive, particulièrement par le moyen de la résolution de l’énigme autour du nombre 666 : "C’est ici qu’il faut de la sagesse : Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête sauvage, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre c’est six cent soixante-six" (Révélation 13 :18). Nous verrons que ce nombre 666 est un point de repère qui permet de savoir quand, cette image de la bête a eu ce pouvoir de "une heure" pour détruire Babylone la Grande : "Et les dix cornes que tu as vues représentent dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais ils reçoivent pouvoir comme rois, une heure, avec la bête sauvage (…) Et les dix cornes que tu as vues, et la bête sauvage, celles-ci haïront la prostituée et la rendront dévastée et nue, et mangeront ses chairs et la brûleront complètement par le feu" (Révélation 17:12,16). Mais aussi, le moment exact, durant cette "heure", où la bête à deux cornes a fait vivre cette "image" ou statue: "Et on lui a accordé de donner souffle à l’image de la bête sauvage, afin que l’image de la bête sauvage parle et fasse aussi que soient tués tous ceux qui n’adoreraient en aucune manière l’image de la bête sauvage" (Révélation 13:15) (LES DEUX ROIS (dernière partie)).
L’image de la première bête sauvage
(Révélation 13:14 ; 17:3,9-11)
"Et elle égare ceux qui habitent sur la terre, à cause des signes qu’on lui a accordé d’accomplir sous les yeux de la bête sauvage, tandis qu’elle dit à ceux qui habitent sur la terre de faire une image pour la bête sauvage qui a reçu le coup d’épée et a pourtant repris vie. (…) Et il m’a transporté, dans la puissance de l’esprit, dans un désert. Et j’ai aperçu une femme assise sur une bête sauvage de couleur écarlate qui était pleine de noms blasphématoires et qui avait sept têtes et dix cornes. (…) C’est ici qu’il faut l’intelligence qui a de la sagesse : Les sept têtes représentent sept montagnes, là où la femme est assise, au sommet. Et il y a sept rois : cinq sont tombés, l’un est, l’autre n’est pas encore arrivé, mais quand il arrivera, il doit demeurer peu de temps. Et la bête sauvage qui était mais n’est pas, elle est aussi elle-même un huitième roi, mais elle provient des sept, et elle s’en va à la destruction" (Révélation 13:14 ; 17:3,9-11).
La correspondance entre Révélation 13, où il est question de l’image de la bête sauvage, et la description du chapitre 17, se trouve dans l’expression relative à la bête à sept têtes et dix cornes, "était mais n’est pas" (ce qui est la définition succincte de l’image, qui représente graphiquement ou sous la forme d’une statue, mais dont l’objet ou le support, n’est pas intrinsèquement ce qu’elle représente). Cette bête, a le même aspect que la première bête, mais n’a pas de diadèmes sur chaque corne. Ce qui logiquement, en tant qu’image, laisse entendre, que cette bête a le rôle que la bête à deux cornes veut lui faire jouer. L’instance politique mondiale la plus ressemblante à la description de la Révélation, est l’actuelle ONU (Organisation des Nations Unies). Cette Organisation représente l’idéologie mondialiste de la souveraineté humaine. Le livre de la Révélation, dit que la bête a deux cornes (l’actuelle puissance mondiale étasunienne), a donné l’idée de création image, après la guérison, de la blessure grave de la première bête. Après la première guerre mondiale, il y a eu la création de la SDN (La Société Des Nations (10 janvier 1920)). Au sortir de la deuxième guerre mondiale, il y a eu la création de l’ONU (24 octobre 1945). Selon la Révélation, même si cette image n’a que le rôle que l’ensemble que les nations, veulent bien lui voire jouer, elle est de fait un huitième roi, qui représente un gouvernement mondialisé.
La chute de Babylone la Grande
et le New World Order Mondialiste - 1991
La mention de la chute de Babylone la Grande est l’annonce d’un évènement historique qui a une portée internationale, comme l’épicentre d’un grand tremblement de terre qui serait mondial. Le lieu géographique de la chute de Babylone la Grande représente cet épicentre qui se trouve dans l’ancienne Babylone, en Irak, près de Bagdad la capitale. La réalisation de cette prophétie est un repère dans le temps très important. Sa compréhension nous permet de comprendre quand a commencé la période décrite par Jésus-Christ en Matthieu 24 :29, qui précède de très peu la grande tribulation : "Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil sera obscurci, et la lune ne donnera pas sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées" (Matthieu 24:29).
Pour bien comprendre le sens de cette prophétie, il faut se rappeler ce qu’a dit Jésus-Christ à propos d’un royaume qui finit par se diviser : "Tout royaume divisé contre lui-même est réduit en désolation, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne subsistera pas" (Matthieu 12:25). Et c’est très exactement ce que décrit cette prophétie biblique, une division du royaume terrestre de Satan "réduit en désolation", par des armées qui détruisent Babylone la Grande. Cette prophétie montre que c’est Dieu qui a provoqué cette situation désastreuse pour Babylone la Grande, la capitale du royaume de Satan. Comment cela ?
Il faut procéder par ordre, partir d’un constat biblique et en le comparant avec les faits historiques qui semblent parfaitement s’encastrer. La démonstration consistera à montrer la corrélation entre le chiffre 666 dont est estampillé l’image de la bête, qui symbolise très exactement le moment où cette image, l’ONU, a pris vie et a exercé une autorité militaire mondiale effective et la Résolution ONU N°666 (Révélation 17 :12 "une heure"). Cette autorité "d’une heure" de l’ONU a été utilisée pour détruire Babylone la Grande (l’Irak), épicentre et début d’une destruction mondiale de la souveraineté humaine qui a commencé début 1991 et qui se poursuivra jusqu’à la grande tribulation.
Sortez de Babylone la Grande
"Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir votre part de ses plaies"
(Révélation 18:4)
Sortir de Babylone la Grande, c’est ne plus participer aux cérémonies religieuses qui adorent d’autres dieux que Jéhovah, le seul vrai Dieu. Une telle participation religieuse revient à sacrifier aux démons (1 Corinthiens 10:20-22). Sortir de Babylone la Grande, c’est ne plus participer aux cérémonies patriotiques et mondialistes, en chantant des hymnes nationaux et en saluant le drapeau du pays. Sortir de Babylone la Grande, c’est renoncer de prendre les armes pour faire la guerre et tuer son prochain, au nom d'un patriotisme nationaliste et d'un mondialisme religieux (Matthieu 26:52 "Celui qui prend l’épée, périra par l’épée"). Continuer à pratiquer une telle adoration patriotique et mondialiste, reviendrait, à terme, à recevoir la "marque de la bête sauvage" (Révélation 13:16,17).
Sortir de Babylone la Grande, qui est une ville spirituelle qui a défié la souveraineté de Dieu, c’est rejoindre la vraie adoration: "Toutefois l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité ; le Père, en effet, cherche des hommes de ce genre pour l’adorer. Dieu est un Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité" (Jean 4:23,24). Jésus-Christ a défini la vraie adoration comme étant celle dirigée vers son Père, qui est Jéhovah. En Révélation 18:4, Dieu désigne ceux qui sortent de Babylone la Grande et qui survivront à la Grande Tribulation pour rentrer dans le futur paradis terrestre comme étant "son peuple". Il est désigné dans la prophétie de Zacharie, symboliquement comme la ville de "Jérusalem" : "Et à coup sûr je les amènerai, et ils devront résider au milieu de Jérusalem ; et ils devront devenir mon peuple, et moi je deviendrai leur Dieu avec fidélité et avec justice" (Zacharie 8:8). Dans le livre de la Révélation, elle est désignée comme la ville sainte d’où ceux qui se repentent, rendent gloire à Dieu (Révélation 11:2,13).
Dans le paradis terrestre, cette ville sainte sera la Nouvelle Jérusalem (Révélation 21:2). Ceux qui invoqueront et penseront au Nom de Jéhovah seront sauvés, en manifestant leur foi dans le sacrifice du Christ (Joël 2:32 "tout homme qui invoquera le nom de Jéhovah s’en tirera sain et sauf"; Malachie 3 :16 "Et un livre de souvenir commença à être écrit devant lui pour ceux qui craignent Jéhovah et pour ceux qui pensent à son nom" ; Révélation 7 :9-17 "La grande foule qui survit à la grande tribulation" ; Zacharie 13 :8,9 "La grande foule représentera une troisième partie de l’actuelle humanité, qui survivra").
Pour ceux qui veulent faire partie du peuple de Dieu, qu’ils se rapprochent de la congrégation chrétienne qui remplit ce critère énoncé par Jésus-Christ : "Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres. Par là tous sauront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous" (Jean 13:34,35) (CONGRÉGATION).
Pourquoi les rois de la terre et les commerçants,
pleurent-ils la chute de Babylone la Grande ?
"Et les rois de la terre qui ont commis la fornication avec elle et qui ont vécu dans un luxe insolent pleureront et se frapperont la poitrine de chagrin à son sujet, quand ils regarderont la fumée de son incendie. (…) Et les marchands itinérants de la terre pleurent et sont dans le deuil à son sujet, parce que personne n’achète plus tous leurs stocks"
(Révélation 18:9,11)
Comme Jézabel, la reine qui influençait le roi indécis Achab, Babylone la Grande était celle qui influençait, dans un sens spirituel, les rois de la terre (1 Rois 21:4-16 "le meurtre de Naboth par l’intrigue de Jézabel, pour voler sa vigne et la donner à son mari, le roi Achab"). Par le moyen de Babylone la Grande, la spiritualité mondialiste et patriotique, les rois de la terre parvenaient à fédérer les peuples et les royaumes, mais aussi à les spolier au nom de la religion et de leur politique d’enrichissement personnel. Par des cérémonies religieuses et politiques, les marchands se sont enrichis. Pendant le XXème siècle, après la première, deuxième guerre mondiale et la guerre froide, des rivières de sang humain ont coulé, et les idéologies politiques et religieuses, la spiritualité de Babylone la Grande, ont été largement discréditées aux yeux de la population mondiale. La spiritualité sanguinaire de Babylone la Grande a fait couler le sang des saints : "Et j’ai vu que la femme était ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus" (Révélation 17 :6). Les eaux du "fleuve Euphrate", la défense naturelle de Babylone la Grande, se sont "desséchées", c’est-à-dire, que l’appui des nations pour elle, a disparu d’un coup (Révélation 16:12: "Et le sixième a versé son bol sur le grand fleuve Euphrate, et son eau s’est desséchée": Il s’agit d'une allusion historique à la façon stratégique que le roi Cyrus le Perse a conquis l’ancienne Babylone, en 539 avant notre ère et prophétisé en Isaïe 44 :27,28 à 45 :1-7, en asséchant les eaux autour de Babylone ; comparer avec Révélation 17 :1 "Assises sur des eaux nombreuses").
Depuis, le début de 1991, les rois de la terre ne parviennent plus à unir leurs royaumes autour de ces idéologies politico-religieuses, de la spiritualité de Babylone la Grande. Selon la prophétie de Daniel, le fer (l’autorité gouvernementale) et l’argile (le peuple), ne parviennent plus à s’entendre : "Puisque tu as vu du fer mêlé à de l’argile humide, ils se mêleront à la descendance des humains ; mais ils ne s’attacheront pas, celui-ci à celui-là, de même que le fer ne se mêle pas avec l’argile modelée" (Daniel 2:43). Les rois de la terre déplorent la chute de Babylone la Grande parce qu’ils ne parviennent plus à maitriser le peuple par la spiritualité mondialiste et patriotique de Babylone la Grande, ils ne parviennent plus à s’enrichir par son moyen. Bien évidemment, la chute de Babylone la Grande a eu des répercussions économiques et commerciales parce que le peuple ne participe plus autant qu’avant, aux cérémonies et aux fêtes religieuses et politiques, ce qui représente une grande perte pour les commerçants, les marchands du temple (LA FIN DU PATRIOTISME).
"Le rêve de Saddam Hussein"
Pour mieux démontrer la corrélation très étroite entre la prophétie de Révélation sur le Nombre-nom 666 et la destruction de Babylone la Grande, au regard des intentions de l’ancien dictateur Saddam Hussein, ancien chef d'état (décédé) de l'Irak (Babylone), juste avant cette guerre, voici ce que nous pouvions lire dans l'article du Monde.fr daté du 17 avril 2003 (Sous le titre mentionné ci-dessus): "La reconstruction du palais de Nabuchodonosor II, symbolisant l'ancien prestige de Babylone (IRAK), était pour Monsieur Saddam Hussein le symbole architectural fédérateur du monde arabe (comme Nasser, ancien chef d'état Égyptien), de son objectif politico-religieux : '"Recréer le pouvoir du Califat (sunnite) de Bagdad" (Fin de citation). Cependant, le commencement de l'accomplissement de cette prophétie en Irak, aurait et a actuellement une répercussion, dans tout le Moyen Orient et l’ensemble du monde, par les divers attentats religieux.
L’image de la bête et son nombre 666
"C’est ici qu’il faut de la sagesse : Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête sauvage, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre c’est six cent soixante-six"
(Révélation 13:18)
La création de l’image de la Bête, représente les bases d’une nouvelle idéologie et d’un culte mondialiste autour de cette image idolâtrique. Selon le livre de la Révélation, il semblerait que le nombre 666, est un marqueur historique, étant le début de la mise en application de façon concrète, de l’idéologie mondialiste. Cependant, le livre de la Révélation, donne un détail très précis, pour permettre aux perspicaces, de savoir à quoi correspond le nombre 666, voici ce qui est écrit: "Et elle oblige tous les gens, les petits et les grands, et les riches et les pauvres, et les hommes libres et les esclaves, pour qu’on donne à ceux-ci une marque sur leur main droite ou sur leur front, et pour que personne ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui a la marque, le nom de la bête sauvage ou le nombre de son nom. C’est ici qu’il faut de la sagesse : Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête sauvage, car c’est un nombre d’homme ; et son nombre c’est six cent soixante-six" (Révélation 13:16-18). Le "calcul" de ce nombre 666, est de fait, une compréhension de sa signification, et non une simple opération arithmétique.
Les versets précédents du même chapitre 13, nous informent que c’est la bête à deux cornes qui fait vivre son image fabriquée par elle et qu’elle fait mourir ceux qui ne l’adorent pas (Révélation 13:14,15). Dernier point avant de révéler la signification exacte de ces éléments d’information, il est écrit: " Et les dix cornes que tu as vues représentent dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais ils reçoivent pouvoir comme rois, une heure, avec la bête sauvage" (Révélation 17:12). Par ce verset, nous avons la confirmation que cette bête n’a intrinsèquement aucun pouvoir. Cependant, à un moment donné, cette image a eu, en l’espace d’"une heure", un rôle mondiale cruciale. Quand cela s’est-il réalisé ? Pour avoir la réponse, il faut partir du chiffre 666 et de l’information de Révélation 13, d’un passe-droit pour acheter et pour vendre.
Pour ce faire, étant donné, qu’il s’agit de l’ONU, le plus logique est de se demander s’il n’a pas existé, dans le passé une résolution n°666, en relation avec ce fameux passe-droit légiférant sur le fait pouvoir ou non, acheter ou vendre (de plus, cela permettra de vérifier si l’interprétation relative à l’image de la bête, est juste). Existe-t-il ? Oui. Quand cette résolution a-t-elle était émise ? Peu de temps avant la première guerre contre l’Irak (l’ancienne Babylone), le 13 septembre 1990. Le Nombre 666, correspond à la Résolution de l’ONU N°666 faisant partie de la série d’autres Résolutions contre l’Irak (l’ancien lieu où était Babylone) (660, 661, 662, 664, 665, 666, 667, 669, 670, 674, 677 et 678). La période de "une heure" pourrait faire allusion, au temps de la présentation et du vote de cette résolution n°666. En fait la Résolution N°666 légifère sur la façon de procéder à l’embargo décrété par la Résolution 661, en stipulant que l'on doit tenir compte en même temps des besoins humanitaires des pays concernés (Irak-Koweït). La résolution de l'ONU 666, mentionne la réglementation d'un embargo contre l'Irak (Babylone), comme Révélation 13:16-18, associé avec le chiffre 666. Finalement, c’est la Résolution ONU 678 (29 novembre 1990) qui autorisera la coalition militaire de 33 pays, à détruire par des bombardements massifs, l’Irak (le lieu d’origine de Babylone, la ville qui fut le berceau de la souveraineté mondialiste à la Nimrod), par la première guerre du Golfe (Tempête du Désert (17 janvier 1991-28 février 1991)) (Genèse 10:8 ; 11 :1-4 (première tentative humaine de faire un gouvernement mondial)).
Ainsi, le nombre 666 est le marqueur historique, en lien avec la résolution 666 (avec d’autres résolutions), de l’image de la bête (ONU), pour le départ effectif de l’application de l’idéologie mondialiste qui consiste à contrôler l’ensemble de l’humanité, en lui faisant une marque sur la main droite pour avoir un passe-droit pour acheter ou pour vendre. Le commencement de cette nouvelle période de l’application effective de l’idéologie mondialiste, a été d’ailleurs appelé, en Anglais le New World Order (Le Nouvel Ordre Mondial). Après sa victoire écrasante sur Saddam Hussein (Chef d’état Irakien à cette époque), Monsieur Bush (Père) (Président des États-Unis, à cette époque), a fait un discours au fort accent biblique, prononcé devant le Congrès Américain en utilisant l’expression "Le Nouvel Ordre Mondial", le 11 septembre 1990.
Le contexte international de cet "Ordre Nouveau", était la chute du mur de Berlin en novembre 1989 et la fin imminente de l’empire soviétique qui aurait finalement lieu le 26 décembre 1991. Ce discours (du 11 septembre 1990), jetait les bases d’une nouvelle relation internationale, au lendemain de la fin imminente de la guerre froide. Ce discours fut présenté devant le congrès Américain, dans la période de la première guerre du Golfe (du 2 août 1990 – 28 février 1991). Après la victoire des États-Unis et de la coalition des 32 autres pays, sur l’Irak, le président Bush (père) a prononcé le discours de l'État de l’Union le 6 mars 1991, qui célébrait la victoire. Il a répété cette expression de "nouvel ordre mondial" de paix, de sécurité, de liberté et du respect de la loi.
De fait, cet acte présenté comme le début d’un nouvel ordre mondial de prospérité, était un tir sur le pied de la gouvernance mondiale, car l’Irak était justement, le symbole du berceau de cette gouvernance rivale à celle de Dieu. D’ailleurs, le livre de la Révélation mentionne que c’est Dieu qui a inspiré la bête sauvage à faire cela: "Car Dieu leur a mis au cœur d’exécuter sa pensée, oui d’exécuter leur seule pensée en donnant leur royaume à la bête sauvage, jusqu’à ce que les paroles de Dieu se soient accomplies" (Révélation 17:17). Comment cela s’est réalisé ? Tout simplement par le moyen de la Bible la Parole de Dieu (2 Timothée 3:16,17).
Dieu a utilisé le dépôt de sa Parole la BIBLE pour interagir sur l’image de la bête sauvage, l’ONU (Jean 17:17) : Sur le mur de l’esplanade l’ONU, à New-York il y a inscrit un verset biblique : "Et ils devront forger leurs épées en socs et leurs lances en cisailles" (Isaïe 2:4) : Un verset biblique sur le "cœur" de pierre de la bête sauvage, sur le mur de l’esplanade de l’ONU. Sur cette base biblique, cette image de la bête pense avoir un devoir messianique dicté par la nation américaine "chrétienne" évangélique militarisée.
Monsieur Georges Bush (Père), président des États-Unis, fer de lance de la coalition militaire internationale contre l’Irak (en 1991) (Ancien lieu de Babylone), était un "Chrétien" fervent lecteur de la Bible, de l’Église Protestante Épiscopalienne. Son mentor religieux qui l’a poussé à commencer cette croisade contre Babylone la Grande, était Billy Graham, un prédicateur baptiste évangéliste protestant, que le président a consulté avant de commencer cette première guerre du Golfe, sous la forme d’une croisade "chrétienne" qui dure jusqu’à nos jours (17 janvier 1991, "Tempête du Désert").
La marque de la bête sauvage
"Et elle oblige tous les gens, les petits et les grands, et les riches et les pauvres, et les hommes libres et les esclaves, pour qu’on donne à ceux-ci une marque sur leur main droite ou sur leur front, et pour que personne ne puisse acheter ou vendre, sauf celui qui a la marque, le nom de la bête sauvage ou le nombre de son nom" (Révélation 13:16,17).
Alors que la date fixée par Dieu, de la grande tribulation s’approche à grand pas, le cadre de la domination mondiale et centralisé des peuples, par des entités mondialistes prend rapidement forme. Sur un plan général, la marque sur la main droite et sur le front, de la bête sauvage est un symbole d’appartenance. Par exemple concernant les 144000, un groupe qui appartient à Jéhovah et Jésus-Christ, il est écrit que sont inscrits sur leur front le nom de l’Agneau et de celui de son Père (Révélation 14:1-5).
Le contexte de la fin du chapitre 13, il est écrit que la bête à deux cornes, la marionnette du diable, fera une très forte coercition pour obliger les humains à avoir ces deux marques sur la main droite et sur le front. Cette marque est probablement ressemblante à celle de la tentation du diable, demandant à Jésus-Christ de l’adorer. Les humains dans leur ensemble devront se positionner, pour ou contre la domination de Dieu. Il faut attendre pour voir concrètement la ou les situations que tenteront d’atteindre à l’intégrité spirituelle et physique des humains. La marque sur la main droite pourra être la présentation avec généralement la main droite, d’un document papier ou sous la forme d’un QR Code (avec un téléphone portable ou un ordinateur), ayant valeur de passe-droit. Attendons, observons et restons aux aguets.